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Les rivières

Le Viaur


Le Viaur est une rivière qui coule dans les départements de l'Aveyron, du Tarn et de Tarn-et-Garonne. C'est un affluent de l'Aveyron en rive gauche.

Le Viaur doit son nom aux Romains qui autrefois nommaient cette rivière Via aurea, « la voie de l'or ». 
Avec le temps, cela donna Viaur.

Il prend sa source dans le département de l'Aveyron, dans la partie nord du parc naturel régional des Grands Causses, au pied du pic du Pal à 1 090 m d'altitude. 

En amont, son parcours fait aussi office de frontière entre les départements du Tarn et de l'Aveyron. 
Il a été nécessaire de construire deux gigantesques viaducs pour le franchissement de la vallée : le viaduc ferroviaire du Viaur qui le domine de 120 mètres, suivi du viaduc autoroutier de Tanus. 
Il se jette dans l'Aveyron rive gauche, à Laguépie dans le département du Tarn-et-Garonne, ou il termine sa route.

Légende du Viaur
On raconte qu'avant l'arrivée du Christianisme les habitants de la région croyaient en une multitude de petites fées qui aidaient les paysans dans leurs tâches quotidiennes les plus dures. Ces fées, à la nuit tombée, allaient se baigner dans cette rivière et, en peignant leur chevelure d'or, arrachaient quelques cheveux qui donnaient alors à la rivière toute sa splendeur. Mais avec l'arrivée du christianisme, les fées furent chassées des chapelles et des monastères implantés sur les rives. Peu à peu, elles quittèrent leur rivière et ses habitants. Et peu à peu, le Viaur perdit son or. 
Mais, l'une d'entre elles, prénommée Flavie, refusa de partir et se transforma pour ce faire en bergère ; ainsi, à la nuit tombée, elle courait retrouver son cher Viaur. Puis elle épousa le fils de la famille où elle était employée et, par ce mariage, perdit tous ses pouvoirs. L'écrivain occitan Jean Boudou a publié en 1952 les Contes du Viaur, et en 1975 les Contes du Drac, tous inspirés par l'abondante tradition locale.

 

L'Aveyron


Aveyron viendrait de Avario puis Veronius, qui vient de awa (eau) + aar (rivière).

L'Aveyron prend sa source près de Sévérac-le-Château, dans l'Aveyron, et se jette dans le Tarn au nord-ouest de Montauban, entre Lafrançaise et Villemade en Tarn-et-Garonne. 
Elle traverse des paysages variés, Causse de Sévérac, Pays ruthénois, Ségala, etc. Elle a créé des gorges à partir de Najac, jusqu'à Montricoux dans le Tarn-et-Garonne.

L'Aveyron fut rendu navigable jusqu'à Montricoux en 1747, puis le flottage jusqu'à Bruniquel afin d'exploiter la forêt de Grésigne, donnant ainsi un débouché sur la Garonne via la rivière Tarn.