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histoire et patrimoine

Les villages de Laguépie et de Saint Martin Laguépie se repèrent immanquablement grâce au château construit au début du XIIe siècle et dont il ne subsiste que des ruines imposantes que l’on aperçoit de toutes parts.

Les origines de ses deux bourgs actuels mais qui ne formaient autrefois, qu'un, remontent certainement au Moyen Age. Seigneurs et barons se sont disputés cette terre dite "du milieu", géographiquement positionnée entre l'Albigeois et le Rouergue.

Certains écrits nous permettent de remonter le temps pour découvrir la richesse Historique de nos villages.

On donne plusieurs étymologies au mot : Laguépie (La Guépia).

Certains lui attribuent une origine géographique.

Sans entrer dans les détails des dérivations ou transformations des mots « gué » et « pie », ils restent convaincus que le village doit son nom : au gué, qui a toujours été un lieu de passage au confluent, et à la nuance différente, « pie », des eaux du Viaur et de l’Aveyron.

Quant au « Dictionnaire des Paroisses du Diocèse de Montauban» de P. Gayne, il s’appuie sur les précisions établies par l’Abbé Henri Malrieu, curé de Mas-Grenier. 

Ses recherches en toponymie ont été conduites avec la plus grande rigueur : en 1176 le bourg est nommé « Guipia ». Ce mot est le nom du propriétaire de la «villa» (un domaine rural) située en ce lieu à l’époque gallo-romaine. Le propriétaire s’appelait « Vippius ». C’est un nom latin, mais qui fut ensuite traité comme nom germanique. Le V devient G. Ainsi fut désigné La (villa) Guipia : le domaine de Guipius. L’agglutination acheva de donner au nom sa forme actuelle : Laguépie.

A Laguépie : d’or à une fasce d’Azur  

L'or signifie le soleil, l'intelligence, la grandeur, la vertu, le prestige.
L'azur symbolise la beauté, la fidélité, la persévérance.

Les formes ont variées au fil du temps. Dans sa représentation graphique il fait s'appui sur les bases du bouclier.
Laguépie à son "écu" de forme dîte classique, depuis le XIIe siècle.

Les villages de Laguépie et de Saint Martin Laguépie se repèrent immanquablement grâce au château construit au début du XIIe siècle et dont il ne subsiste que des ruines imposantes que l’on aperçoit de toutes parts.

Les origines de ses deux bourgs actuels mais qui ne formaient autrefois, qu'un, remontent certainement au Moyen Age. Seigneurs et barons se sont disputés cette terre dite "du milieu", géographiquement positionnée entre l'Albigeois et le Rouergue.

Certains écrits nous permettent de remonter le temps pour découvrir la richesse Historique de nos villages.

Du premier Seigneur connu, Raymond Bernard en 1175, jusqu'à la fin du règne de la Famille de Penne en 1539, les Seigneurs, Barons et autres Comtes, ont permis le développement de ce riche territoire.  

Le village était inscrit dans une dynamique de prospérité économique mais peu épargné par les grands moments de l'Histoire.

Un très bel ouvrage, "La Baronnie de LA GUEPIE", retrace l’histoire du village. Ce document est en vente à l'Office de Tourisme.

  • Raymond Bernard (1175-1212)
  • Gaillard de Balaguier (1212-1242)
  • Raymond VII (1242-1249)
  • Alphonse de Poitier (1249-1251)
  • Bernard de Penne et héritage direct au sein de la famille de Penne (1251-1539)
  • Pierre de Rome achetât la Baronnie pour 11000 livres (1539-1543) puis sa fille Marie en héritat (1543-1563)
  • Jean II de Malroux veuf de Marie fille de Pierre de Rome (1556-1585)

1586: Le Château et le village sont pillés par le Duc de Joyeuse

  • Josias de Marroux, Baron de La Guepie (1585-1592) Il fut tué par le commandement du Duc de Joyeuse et son corps resta suspendu plusieurs jours à une fenêtre du Château.
  • Jacob de Marroux, frère de Josias (1592-1645), son fils Marc Antoine héritât de la Baronnie par succession
  • Ursule de Malroux (1665-1708), Baronne de La Guépie
  • Claude III de Roquefeuille Versols (1708-1731)
  • Jean Casimir d'Yzarn de Freyssinet de Valady (1731-1768), devient héritier universel
  • Claude Grégoire Alexandre, fils cadet de Jean Casimir d'Yzarn de Freyssinet de Valady (1768-1796), Baron de La Guepie
  • La Révolution Française eut pour conséquence (entre autre) la création du département du Tarn et Garonne, qui coupa en deux villages distincts la Baronnie de Laguépie en Saint Martin Laguépie (Tarn) et Laguépie (Tarn et Garonne)
  • Joseph Cornière, mandater par Saint Martin, gardât le Château (de Juin 1792 à 1827)
  • Marie Jeanne Ursule Irène d'Ysarn de Freissinet est usufruitière du Château jusqu'à la majorité de ses deux fils, héritiers légitimes. (1796-1827)
  • Casimir de Freissinet, fils de Jean Casimir de Freissinet de Valady et de Marie Jeanne Ursule Irène d'Ysarn de Freissinet (1827-1844)
  • Raymond Maurel (1844) devient propriétaire de l'intégralité du Château, vendu par Louis Annet de Freissinet, frère de Casimir de Freissinet qui ne fut pas consulté pour cette affaire. Ainsi, il demanda l'annulation de la vente, du moins pour sa part, et obtenu gain de cause en ne possédant du coup, que la moitié du Château, berceau de ses aïeux.

1845: M. Maurel vendit une partie de son lot à son beau frère Alexis Fenelous et un peu plus tard, il céda une autre partie à Enguiale dont une fille épousa Antoine Segonds.
M. Maurel décédé, sa veuve veuve épousa un du Rieu, qui devient également co-propriétaire du Manoir. Il vendit sa part à Mlle Grunler.

1926: La Famille Segonds vendit sa part à M. Bernadeau. Ce qui fut autrefois une belle demeure seigneuriale est donc divisé en trois propriétés dont une partie est aux descendants d'Ysarn de Freissinet.

Les croisades sont des expéditions militaires au Moyen Âge par des chrétiens d'Europe, visant à reprendre Jérusalem, ville sainte pour les chrétiens, qui était alors aux mains des musulmans. De ces croisades, les Occidentaux ramenèrent des produits d'Orient, et découvrirent de nouvelles techniques, sciences (notamment en architecture).

La Croisade des Albigeois se passe dans le sud de la France de 1208 à 1229 et vise à combattre par le Christianisme, les cathares, des croyants d'une autre religion: le catharisme sous le couvert du Pape Innocent III. De très nombreux nobles du Nord de la France y participent, attirés par les territoires du Languedoc, et menés par Simon de Montfort. La région est alors le théâtre d'une guerre sanglante de vingt ans, dont les épisodes les plus célèbres sont le sac de Bézier et le siège de Toulouse. Après la guerre proprement dite débute l'Inquisition, qui se charge d'éradiquer le Catharisme.

La Croisade des Albigeois, outre les massacres et atrocités,les milliers de morts, les villages pillés voire rasés, a eu des répercussions autant sur le plan religieux que sur le plan politico-administratif. Elle a comme ultime conséquence d'élargir le domaine personnel des rois de France jusqu'à la Méditerranée et aux Pyrénées.

A cette époque, La Guépie était une baronnie, propriété de Gaillard de Balaguier, qui étendait sa juridiction sur quatre paroisses (Saint Amans, Saint Martin, Saint Pierre de Murcens et Sommart). La paroisse de Saint Amans faisait administrativement partie de la Guyenne, subdivision du Rouergue. Les trois autres faisait appartenaient à l'administration du Languedoc, subdivision de l'Albigeois. Pour les différencier, on les nommaient La Guepie en Rouergue et La Guepie d'Albigeois.

La Guepie n'a donc pu être épargnée.

En 1211, les Croisés partis, les habitants, vaincus par le nombre mais non convertis, retournèrent sous l'obéïssance du Comte de Toulouse, qui soutenait l'Hérésie.

De 1218 à 1222, de nouvelles attaques détruisirent entièrement le Château et le village ainsi que celui de Saint Marcel. Cela provoqua la fondation de l'actuelle bastide de Cordes sur Ciel, haut lieu du Catharisme par le Comte Raymond VII de Toulouse afin rallier les populations éparses.

Gaillard de Balaguier échangea la Baronnie de La Guépie avec la ville de Bès en Rouergue. 

Par alliance, la baronnie fut léguée en 1249 à Alphonse Comte de Poitier, puis par échange en 1251, à Bernard de Penne.

La guerre de Cent Ans couvre une période de cent seize ans durant laquelle s'opposa le royaume de France au royaume d'Angleterre à la fin du Moyen Âge. 

Le Roi d'Angleterre réclama, en 1337 la couronne de France dans un contexte sanitaire européen déplorable (disette, famines, vague de peste noire...). La population aurait diminué de moitié durant le XIVe siècle.

Malgré une forte augmentation de la pression fiscale sur les paysans et les villes, les revenus seigneuriaux restent précaires et en diminution. La guerre apporte alors un double avantage à cette crise financière des seigneurs: elle permet d'abord de légitimer la hausse de la pression fiscale (au Moyen Âge, les impôts directs ne sont levés que dans le cadre d'un effort de guerre) et elle permet la redistribution à l'aristocratie de revenus supplémentaires.

La fin du conflit eut lieu en 1453 par la victoire française, avec la signature du Traité de Picquigny par Louis XI de France et Édouard IV d'Angleterre en 1475. 

La guerre a provoqué d'importantes destructions dans le royaume de France. Elle a aussi fait naître le sentiment national, incarné par Jeanne d'Arc. Le roi de France a réorganisé son armée qui est devenue professionnelle. Pour maintenir cette armée, il lève un impôt permanent appelé taille. Les rois Charles VII et Louis XI ont par la suite unifié et pacifié le royaume de France.

Le Viaur sera une frontière séparant le Royaume de France du Royaume d'Angleterre durant la première vague de conflit (1337-1360).Le Château du Seigneur Bernard de Penne ainsi que le Bourg de Laguépie appartint aux anglais à partir de 1360 par le Traité de Brétigny.

Les Anglais ne furent chassés définitivement de La Guépie qu'à partir de 1388, laissant derrière eux, un territoire ravagé par la Guerre.

Il s'agit d'un moment crucial de l’histoire de France, puisqu'elle marque la fin de l'Ancien Régime, et le remplacement de la monarchie absolue française par une monarchie constitutionnelle, puis par la Première République. 

Elle a mis fin à la Royauté, à la société d'ordres et aux privilèges. Elle nous a légué la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, qui proclame l'égalité des citoyens devant la loi, les libertés fondamentales et la souveraineté de la Nation, apte à se gouverner au travers de représentants élus. Plusieurs centaines de milliers de personnes trouvèrent la mort durant cette révolution.

À la veille de la Révolution française, l'organisation territoriale du royaume est « d'une extrême complexité » : les circonscriptions administratives, militaires, ecclésiastiques, judiciaires, fiscales ne se recoupent pas systématiquement.

Dès le début du XVIIIe siècle, de nombreuses voix s’étaient élevées pour simplifier la géographie administrative et créer un quadrillage plus régulier du royaume. 

Ainsi, l’édit de 1787 portant création des assemblées provinciales incite celles-ci à se subdiviser en « départements".

Dès le 11 novembre 1789, l’Assemblée nationale constituante adopte le découpage en départements dont les noms sont choisis en fonction de la géographie et de l’hydrographie. La France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789. Leur nombre exact (83) et leurs limites furent publiés le 26 février 17904, et leur existence prit effet le 4 mars 1790.
 

Histoire du département du Tarn et Garonne

Le département a été créé pendant le Premier Empire, sur décret impérial de Napoléon Ier, le 21 novembre 1808, avec des territoires pris aux départements voisins : Aveyron, Haute-Garonne, Gers, Lot et Lot-et-Garonne.

La légende raconte que pour définir les limites du Tarn-et-Garonne, Napoléon posa sa main sur une carte de France et en reporta le contour sur le papier, créant ainsi le nouveau département. 

Certains soutiennent que si on regarde bien la représentation cartographique du Tarn-et-Garonne, on pourrait deviner une forme ressemblant vaguement à une main, distinguer le pouce...

Ainsi, la Baronnie de La Guepie fut séparée en deux communes distinctes, se servant de la rivière Viaur comme limite naturelle: Laguépie dans le Tarn et Garonne et Saint Martin Laguépie dans le Tarn.
En 1792, le Château de Saint Martin Laguépie était simplement gardé par Joseph Cornières, loué par la municipalité à ce dernier.
Début d'année 1793, le Château fut pillé, portes, planches, pierres de taille, poutres et briques, puis les éléments de décorations, de vie ... cent vingt-sept personnes de tout âge et de tout sexe étaient coupable du délit. Ces victuailles ont servis à la construction de maisons des deux villages.
Le Château, par manque d'entretient et pillages répétitifs, se dégrada au fil du temps.
Les Eglises de Saint Amans et de Saint Martin furent elles aussi pillées pour honorer l'Armée des Pyrénées.

Le plan Freycinet est un ambitieux programme de travaux publics, lancé en 1878 par le ministre des travaux publics Charles de Freycinet, principalement par construction de chemins de fer, mais aussi de canaux et d'installations portuaires.

L’objectif majeur du plan Freycinet est de donner accès au chemin de fer à tous les Français, de façon à favoriser le développement économique du pays et à désenclaver les régions reculées. Il est officialisé par la loi du 17 juillet 1879. Outre des considérations économiques, le plan avait un objectif politique: promouvoir la Troisième République auprès du monde rural, souvent hostile au nouveau régime.

Le plan prévoit la construction de 8 700 km de voies ferrées d’intérêt local sur 181 lignes. Leur construction est assurée :soit par les grandes compagnies privées soit par l’État lui-même.

Selon Freycinet, toutes les sous-préfectures doivent être reliées au réseau des chemins de fer, ainsi qu’un maximum de chefs-lieux de canton.

La réalisation du plan Freycinet dura jusqu’en 1914, et il fut pratiquement entièrement réalisé. Cependant, de nombreux chefs-lieux de canton ne furent au final desservis que par de petits tortillards à voie métrique, d’une qualité assez médiocre.

La n°159 reliait Carmaux à  Laguépie soit 25 km de voie ferrée, ce qui permit une ère de prospérité Guépienne.
A cette époque, la commune était un important centre de collecte de la Châtaigne "le marron de Laguépie", qui était exporté jusqu'en Angleterre. Avec la production viticole, la production de châtaigne constituaient une des grande richesse de la Vallée.

La Première Guerre mondiale est un conflit militaire qui s'est principalement déroulé en Europe de 1914 à 1918. 
Considérée comme un des évènements marquants du XXe siècle, cette guerre parfois qualifiée de totale a atteint une échelle et une intensité inconnues jusqu'alors. 
Elle a mis en jeu plus de soldats, provoqué plus de morts et causé plus de destructions matérielles que toute autre guerre antérieure. 
Plus de 60 millions de soldats y ont pris part. Pendant cette guerre, environ 9 millions de personnes sont mortes, et environ 20 millions sont blessées. 
D'autres évènements survenus pendant cette période : le génocide arménien (1915-1916), la première bataille de l'Atlantique (1917), la Révolution russe (1917) et la grippe de 1918 ont augmenté la détresse des populations. 
Pour toutes ces raisons, cette époque a marqué profondément ceux qui l'ont vécue.

Cette guerre a amené de profonds changements géopolitiques, lesquels ont profondément modifié le cours du XXe siècle. Elle a causé l'effondrement ou la fragmentation des empires austro-hongrois, russe et ottoman. L'Empire allemand a disparu, et l'Allemagne a vu son territoire réduit. Conséquemment, les cartes de l'Europe et du Moyen-Orient ont été redessinées. 
Des monarchies ont été remplacées par des États communistes ou par des républiques démocratiques. Pour la première fois, une institution internationale a été créée dans le but de prévenir les guerres : la Société des Nations.

L'étincelle qui provoqua la guerre survint le 28 juin 1914, lorsque des Serbes bosniaques parvinrent à assassiner l'archiduc François-Ferdinand, héritier du trône austro-hongrois. Les exigences de vengeance de l'Autriche-Hongrie (fortement encouragée par l'Allemagne) à l'encontre du Royaume de Serbie menèrent à l'activation d'une série d'alliances qui obligèrent plusieurs puissances européennes à s'engager sur la voie de la guerre. Plusieurs de ces nations étaient à la tête d'empires s'étendant sur plusieurs continents, ce qui explique la portée mondiale du conflit.

A Laguépie, le 1er août 1914,lorsque l'ordre de mobilisation fut affiché, les groupes se formèrent, ls partis politiques, qui avaient si souvent divisé le village, n'existaient plus. 

Le soir, les cafés retentirent de chants de circonstances, des hommes, qui n'allaient plus se revoir, levaient leurs verres en l'honneur de la prochaine victoire... On allait faire trois étapes pour arriver à Berlin et, avant deux mois, on serait revenu avec une fructueuse paix.

Le lendemain matin, dimanche, les premiers départs eureu,t lieu. Le fléau allait se déchaîner pour durer cinquante et un mois. Saint Amand paya le conflit de quarante sept de ses habitants, Saint Martin pour trente quatre.

La Seconde Guerre mondiale, est un conflit armé à l'échelle planétaire qui dura du 1er septembre 1939 au 2 septembre 1945. 
Ce conflit planétaire opposa schématiquement deux camps : les Alliés et l’Axe. Il prit fin sur le théâtre d'opérations européen le 8 mai 1945 par la capitulation sans condition du IIIe Reich, puis s’acheva définitivement sur le théâtre d'opérations Asie-Pacifique le 2 septembre 1945 par la capitulation sans condition de l'Empire du Japon, dernière nation de l’Axe à connaître la défaite.

Provoquée par les frustrations de la Première Guerre mondiale et par les ambitions expansionnistes des trois principales nations de l’Axe (Allemagne nazie, Italie fasciste et Empire du Japon), elle consista en la convergence d’un ensemble de conflits régionaux respectivement amorcés le 18 juillet 1936 en Espagne (la guerre d'Espagne), le 7 juillet 1937 en Chine (la guerre sino-japonaise), et le 1er septembre 1939 en Pologne (campagne de Pologne), puis par l'entrée en guerre officielle de l'ensemble des grandes puissances de l'époque : France, Royaume-Uni et leurs empires dès le 3 septembre 1939, URSS à partir de l'invasion allemande de juin 1941, États-Unis le 7 décembre 1941 dans un conflit impliquant la majorité des nations du monde sur la quasi-totalité des continents.

La Seconde Guerre mondiale constitue le conflit armé le plus vaste que l’humanité ait connu, mobilisant plus de 100 millions de combattants de 61 nations, déployant les hostilités sur quelque 22 millions de km², et tuant environ 62 millions de personnes, dont une majorité de civils. 
N’opposant pas seulement des nations, la Seconde Guerre mondiale fut la première grande guerre idéologique de l’Histoire, ce qui explique que les forces de collaboration en Europe et en Asie occupées aient pu être solidaires de pays envahisseurs ou ennemis, ou qu’une résistance ait pu exister jusqu’en plein cœur de l’Allemagne nazie en guerre.

La somme des dégâts matériels n’a jamais pu être chiffrée de façon sûre, mais il est certain qu’elle dépasse les destructions cumulées de l’ensemble des conflits connus par le genre humain depuis son apparition. Le traumatisme moral ne fut pas moins considérable, la violence ayant pris des proportions inédites.

Elle connut de multiples crimes de guerre, qui ne furent l'apanage d'aucun camp, crimes s'insérant dans une violence militaire et policière d'une intensité et d'une profondeur inégalées. Elle vit également l'émergence à une échelle inconnue jusqu'alors de crimes de masse particulièrement atroces et pour certains sans précédents, tout particulièrement à l'instigation de l'Allemagne nazie et du Japon impérial.

Parmi ces crimes figurent la déportation en camps de concentration, camps de travail et camps de la mort, comportant des chambres à gaz à des fins d’extermination de populations entières (Juifs, Slaves, Tziganes), ou de catégories particulières d’individus (homosexuels, handicapés, etc.) commandées par le régime nazi : l'ampleur des crimes suscita la définition des crimes contre l'humanité, crime de guerre, et les premiers procès pour génocide.

Laguépie perdit deux de ses habitants: Henry Granier et André Molinier.

A la fin du XIX ème siècle l’avènement du chemin de fer amèna une période de prospérité à Laguépie, lié au développement des communications.
Les terres pauvres du Ségala (terres à seigle) reçoivent l’apport de chaux pour les fertiliser, et les exploiter, les foires, les marchés, les commerces locaux se développent.
On «exporte» la châtaigne locale "le marron de laguépie) vers Paris et l’Angleterre. Le bétail : veaux,vaches s’en vont vers Paris ou l’Italie. Anes, chevaux, mulets ont leur foire annuelle.

A cela s’ajoute l’amorce d’un développement industriel, filatures, scieries, usines ou ateliers de fabrication de chaussures, micro centrales électriques.
Le commerce et l’artisanat sont prospères. Cette période perdurera jusqu’aux années 1970.

 

De nos jours, Laguépie n’échappe pas à une baisse démographique importante. On est passé de 1200 habitants en 1930 à 700 habitants en 2017.

L’artisanat et les commerces de proximité ainsi que les services à la personne représente la vie du village.

L'usine de chaussures perdure, une centaine d’employés produisent 1 700 000 paires de chaussures de sécurité par an (MTS - Honey Well) .

Animée par de nombreuses manifestations ponctuelles, de plus ou moins grande notorité, Laguépie, forte de sa trentaine d'associations, est une commune dynamique.

La période de 1850 à 1950 est celle où la production agricole est la plus diversifiée : vignes, fruitiers, céréales, élevage, châtaigne, …

Les activités agricoles et commerciales du pays de Laguépie se sont développées et ont modelé le paysage. Les terres exploitables pour les cultures de céréales (seigle, avoine, blé, maïs, orge), de fourrages et de vignes sont concentrées sur les plateaux, sur les versants les moins pentus des collines et sur les hauteurs de préférence d’exposition au sud. Quelques-unes sont situées en bordure de l’Aveyron.

L’élevage d’ovins et de bovins, activité principale, occupe généralement les versants les plus pentus des collines et sur les hauteurs de préférence d’exposition au nord.

Les paysans par leurs activités agricoles ont été les acteurs précurseurs de l’aménagement du paysage de la commune de Laguépie.

Actuellement il ne reste plus que 9 agriculteurs sur la commune (production viande, lait et légumes).