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Odonymie

Raymond Granier (1899 - 1985) fut chauffeur de taxis à Paris, voyant les temps d'attentes entre deux trains excessifs entre Lexos et laguepie, il décida de descendre dans le Sud. Il ouvra une ligne de Bus Laguépie-Montauban via Varen, Verfeil sur Seye,Saint Antonin Noble Val, Septfonds,Caussade, Réalville, Albias, et Fonneuve. Cette ligne fut ouverte de 1932 à 1972, Raymond Granier eu tout d'abord un Ford, puis un Citroën Rosalie acheté en 1938 et qu'il garda jusqu'en 1972.

Au delà de son métier de chauffeur, Mr Granier fut le collaborateur de l'abbé Bouyssié, curé de Laguépie pour la réalisation de l'ouvrage :"La baronnie de Laguépie, des origines à nos jours". Il profitait de ses temps libres pour rechercher et accumuler des documents qui lui permirent de publier de nombreuses notes et une trentaine d'articles sur l'histoire départementale.

André MOLINIER (1897 - 1944)
Né à Laguépie en 1897, durant la seconde guerre mondiale, il est receveur des P.T.T..
Vers le 6 juin 1944, deux miliciens du village d’Astaffort (Lot-et-Garonne) sont enlevés par le maquis et gardés prisonniers. Les miliciens d’Agen décident une opération de représailles.

Le 13 juin 1944, vers 11 heures, M. Jean SAUBESTRE, instituteur révoqué par Vichy et agent de liaison du maquis, apprend que les miliciens doivent arriver à Astaffort. La population est avertie et les hommes recherchés ont le temps de se cacher.

Vers 13 heures, une quarantaine de miliciens, en civil et en armes, arrive dans un car. Ils ont reçu de l’ancien maire du village une liste de personnes soupçonnées d’appartenir à la Résistance.

Au final, ils arrêtent cinq suspects :

– M. Armand DUPIN, négociant en tissus, mari d’une institutrice révoquée par Vichy,

– M. André MOLINIER, receveur des P.T.T.,

– M. LABARTHE-VACQUIER, huissier-greffier,

– M. René VIDALON, vétérinaire,

–  M. Jean SAUBESTRE.

Quatre hommes sont forcés de monter dans le car des miliciens tandis que M. VIDALON est contraint de suivre avec sa voiture personnelle dans laquelle ont pris place quatre miliciens.

Pendant ce temps, les membres du Corps Franc Pommiès tendent une embuscade sur la route nationale 21 entre Astaffort et Agen.
Quand le car arrive, le combat commence mais les résistants ouvrent le feu de trop loin et leur tir manque d’efficacité.

Les miliciens descendent du car et se protègent grâce aux otages. Ils parviennent à atteindre le sommet de la côte où les maquisards ont placé deux fusils mitrailleurs.

Les otages tentent alors de se cacher mais André MOLINIER est tué. Une balle explosive érafle Armand DUPIN et frappe Jean SAUBESTRE à la cuisse gauche.

La municipalité de Laguépie décida d’honorer la mémoire d’André MOLINIER en donnant son nom à une place de la ville.